dimanche 10 février 2013

L'école primaire de Don Det

Comme à notre habitude depuis le début de ce voyage, nous avons eu l’envie d’entrer dans une école laotienne. Et oui… on ne se refait pas ! Cette visite aura pour nous été particulière puisqu’il nous a été impossible de vraiment communiquer avec les deux enseignantes. Aucune d’elles ne parlant anglais (comme beaucoup de laotiens d’ailleurs), on a juste réussi à se faire comprendre pour demander à assister un petit moment à la classe. Notre demande a été accueillie avec un grand sourire et ce fut une fois de plus intéressant de se retrouver au milieu de tous ses petits écoliers qui semblent faire tout leur possible pour travailler dans des conditions que l’on jugerait « déplorables » en France.

Une école


 Deux classes

Seulement deux fenêtres en bambous dans la classe mais la lumière passe par les murs.

Toilettes…
et barbelés !
Un jeu dont on ne connaîtra pas exactement les règles : un genre de claquettes-baseball ! Les gamins étaient à fond !
Elle compte les points.

Nous n’avons pas appris grand-chose sur le système éducatif laotien et nous imaginons bien que cette école était particulière aussi du fait de son emplacement sur une toute petite île. Elle se compose de seulement deux classes, pour une petite centaine d’élèves. La plupart portaient des uniformes, pas tous. Les enfants viennent à l’école uniquement le matin, et travaillent les après-midis dans les guesthouse ou supérettes que tiennent les parents avant de se baigner dans le Mékong. C’est d’ailleurs dedans qu’ils y font leur toilette et parfois la lessive.

Une petite encore en couche s’invite dans la classe !?
Au fond, une séparation en bambous en guise de cloison entre les deux classes. Ce qui équivaut à avoir cent élèves réunis dans une même pièce.
Multi-niveau : « les CP-CE1 » d’un côté, les « CE2 » de l’autre.
Les « CP » font la lecture sur un vieux tableau en équilibre sur une chaise.

Littérature pour les plus grands.

Célian s’est trompé de niveau !

Dur, dur l’école ! Surtout avec cette chaleur...

Puni ?

La classe des plus grands.

Filles d’un côté, garçons de l’autre, ce qui ne semble pas être une obligation.

Les maitresses semblent très à l’aise avec leur classe, gérant deux ou trois niveaux à la fois, malgré certains élèves qui font discrètement les coquins au fond de la classe. Bravo à elles et merci pour l’accueil, les sourires… que nous n’oublierons pas de si tôt.

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