mardi 27 novembre 2012

Arrivée au Cambodge

Nous voilà maintenant depuis dix jours à Siem Reap, aux portes des mythiques temples d’Angkor. L’entrée au Cambodge par la route fut plutôt mouvementée, et la journée de voyage depuis Ko Samet fut longue pour tous. 

Donc départ à 8h du mat à l’arrière d’un pick-up sur les routes embourbées et défoncées de l’île, bateau pour rejoindre le terre ferme, 5h de minibus à quatre avec tous les bagages sur 3 places pour ne pas payer trop cher (on a un peu regretté… ), et arrivée à la frontière à 16h. Mais on n’était pas au bout de nos peines. Un monde fou dans tous les sens, trouver les différents bureaux malgré l’absence de panneaux, faire différentes queues en supportant la chaleur, et payer une grosse amende aux flics thaïlandais pour un jour d’over-stay malgré une bonne suspicion d’arnaque. Et on recommence la même du côté Cambodgien…C'est plus facile d’arriver en avion !

Une fois toutes les formalités terminées, tenant fièrement nos visas en bonne et due forme, nous pensions enfin pouvoir souffler un peu. Erreur ! Au moment de sortir des bâtiments administratifs cambodgiens, enfin libres, un déluge biblique, ou bouddhique, au choix, s’est abattu sur nous. Après une demi-heure d’attente, en constatant que la nuit arrivait, on a dû se résoudre à quitter sous des trombes d’eau notre abris afin de voir s’il était possible de trouver un bus pour quitter Poï-Pet (ça a bien fait rire les enfants ce nom !) et rejoindre Siam Reap. Malheureusement, les égouts d’évacuation des eaux étant un concept étranger au Cambodge, nous nous sommes retrouvés à traverser des rues complètement inondées, l’eau boueuse sous les genoux, les enfants dans les bras et les sacs sur le dos. Sans compter les ordures qui passaient en flottant. J’ai glissé et suis tombé sur le dos, le gros sac directement dans la flotte. Heureusement il n’y avait que cinq ou dix centimètres à cet endroit. Bref on a vite abandonné l’idée de poursuivre le trajet et nous nous sommes repliés dans le premier petit hôtel venu, complètement trempés et un peu à bout de nerfs. Tellement même qu’on en rigolait en se revoyant  traverser les rues comme ça. Oh my Bouddha ! On s’en souviendra !


Welcome to Cambodia

Une fois la frontière passée, la pluie!

2 commentaires:

  1. J'ai fait la même bêtise que vous : Kho Samet - Siem Reap, à la "routarde". C'était avec Claire, il y a une dizaine d'années, quand je vivais au Laos. Pas de trombes d'eau comme vous, mais pas de moyens de transports publics non plus entre la frontière et Siem Reap. Claire n'en pouvait plus et flippait en voyant ce trafic innommable. Après des heures de négociations sous une chaleur accablante et dans une crasse sordide, on a finit pas trouver un taxi pour nous conduire à Siem Reap juste avant la nuit. (Il n'y avait pas d'hôtel à l'époque et nous nous serions certainement faits détrousser sans cette solution de dernière minute).

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  2. Ouais, c'était bien la galère mais au moins on s'en souviendra longtemps. C'est fou de passer une frontière à pieds en fait, tellement différent des formalités à l'aéroport! Ça nous a rappelé la fois où on a dû passer la frontière à pieds (enfin en poussant notre vielle renault 21) en rentrant d'Espagne. Ça commence à dater mais on n'est pas prêts d'oublier non plus!

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