jeudi 6 juin 2013

Medewi

Nous devons maintenant nous rapprocher de Java où nous finirons notre voyage, et nous optons, toujours sur Bali, pour une halte à Medewi, spot de surf pile sur le chemin. Ce tout petit village paisible se trouve donc sur le côté ouest de l'île, au bord de longues étendues de plages de sable volcanique noir. Nous trouvons une petite guesthouse à "Medewi point" lui-même, à cinquante mètres de cette vague incroyable qui déroule sur des blocs de rochers noirs tout ronds. 


Here we are : Pantai Medewi !

Loin des clichés de sable fin et blanc, la plage a aussi son charme.



"The point"

Chouette du sable noir : encore mieux que la gadoue !


Et pour le plus grand bonheur de Célian, des gros cailloux qu’on peut jeter partout.

 



 
Nous arrivons peu après la saison des pluies et l'arrière pays vallonné est magnifique, composé de rizières étagées verdoyantes avec en arrière plan les montagnes d'où coulent en serpentant une multitude de rivières. Nous y avons fait plusieurs balades en scooter et on ne se lasse pas de ces paysages "humides". Les locaux nous ont d'ailleurs dit que cette année était bizarre (un peu comme en France, la chaleur en plus...) car la saison humide ne s'était toujours pas arrêtée. Il est vrai que nous avions droit à la pluie et aux orages quasiment tous les jours à partir du milieu d'après-midi.

Promenade sous la pluie.

Certains cocotiers sont déracinés par la marée. Cette nuit, deux sont tombés.

Quant le soleil revient, on enfourche notre scooter pour se perdre dans les rizières…

plus vertes que jamais.

Sur les petits chemins à travers les rizières.



Ces champs là seront récoltés dans peu de temps : les pousses sont longues et les grains de riz retombent en grappes, dans leurs enveloppes devenues jaunes.



Le marché du coin. Sous leur parasol, les porteurs n’enlèvent jamais la serviette qu’ils mettent sur leur tête pour porter ce qu’ils vendent.





Cravate obligatoire pour les petits écoliers.

Nous sommes donc restés plus d’une semaine sur place, à profiter de cet endroit très sympathique. Les journées se déroulaient ainsi : surf au lever du soleil; petit déjeuner devant la vague; travail des enfants ; deuxième session ; repas de midi ; petite ballade, sieste ou temps libre ; de nouveau un peu de travail, puis troisième session avant le repas du soir. Je me suis écroulé tous les soirs à huit heures ! Malheureusement c'était au tour de Carine de se sentir frustrée. La vague était pour elle parfaite à marée haute, mais la pauvre s'était attrapée plusieurs abcès importants juste avant, et le médecin lui avait à son tour interdit de se mettre à l'eau. C'était donc antibiotiques costauds et pas de surf... Vraiment rageant !


Le petit warung auquel on mange tous les jours. Le seul installé devant le spot.

Autant dire que c’est le rendez-vous de tous les surfeurs.

Observation des vagues avec un copain australien. Si on arrive maintenant à discuter avec des australiens, c’est bien que l’on a un peu progressé en anglais !


La vague est longue, très longue. Ici on ne voit pas le début, qui se situe plus à gauche, ni la fin, qui se situe plus à droite!


Il y avait tous les jours au minimum plus d’1m 50, et quelques jours assez gros. Nous sommes bien en Indonésie !


C’est aussi le paradis pour les enfants puisqu’ils y retrouvent tous les jours deux copains copines avec qui ils adorent jouer.




Il y a même des petits poneys rebondissants. Célian ne s'en souvient pas mais ceux-là rappellent à Océane son école maternelle qui lui paraît si loin.

Les filles s’apprennent des mots grâce au livre de lecture d’Océane.

Ma gentille femme fait l’école aux enfants pendant que je surfe. Pas de chance Kinou, pour une fois qu'il n'y avait pas de reef ! :-(

Photo d'au revoir avec une partie du « staff » : encore une adorable famille que nous regrettons de devoir quitter.


 
Comme je le disais, cette vague (une gauche) est incroyable de par sa longueur : trois cent mètres qui déroulent parfaitement de façon mécanique, et en fin de session après une bonne vague, je sortais de l'eau et revenais en marchant pour me remettre à l'eau au niveau du pic. Trop mal aux épaules et marre de ramer! Rien à voir avec Lacération, la vague n'est pas creuse ni très rapide, avec une très longue épaule, c'est donc la vague parfaite pour progresser dans la prise de vitesse et les turns. Je me suis amusé à compter le nombre de rollers ou cut-back lors d'un bon jour : mon record est à 13 ! C’est la première fois que je finis des vagues carrément essoufflé, avec les jambes qui brûlent. Cerise sur le gâteau, il n'y avait que très peu de monde à l'eau, une super ambiance et on pouvait même choisir ses vagues. Le luxe. Je me suis donc vraiment régalé sur cette vague easy, à prendre sans pression des dizaines de vagues par session, dans une eau vraiment très chaude bien que marron. Ça compense la frustration de Nusa Lembongan, même si ce n’était pas une vague « world class » !


Session du matin

Des turns à n'en plus finir, on a mal aux cuisses après chaque session.







Une séquence



Byebye Medewi

On attend le bus local pour remonter jusqu’à Gilimanuk d’où l’on prendra le ferry pour Java. Nos bagages sont de plus en plus lourds à cause des souvenirs. Et c’est sans compter les surfs !

A nous quatre et notre chargement, on occupe 8 places au milieu des locaux, du coup très serrés ! Ça les amuse plus que ça ne les dérange. Ils sont vraiment géniaux. Merci encore à tous les balinais pour leur accueil toujours aussi agréable.

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