mercredi 8 mai 2013

Perhentian, yes man!

Nous nous sommes donc posés sur Kecil, la plus petite île, la moins chère et la plus roots. Il y a peu de plages, peu de logements sur chaque plage, et la forêt à chaque fois juste derrière. Nous logions dans un petit bungalow assez pourri, il faut le dire, mais directement sur la plage, dénommée « Coral Beach ». Nous pouvions surveiller les enfants qui jouaient sur le sable depuis la petite terrasse du bungalow, et Océane y faisait son travail pendant la sieste de son frère. Royal ! Le soir, les deux ou trois petits restaurants de plage mettaient leurs tables sur le sable, posaient une bougie dessus et organisaient un barbecue avec les poissons péchés de la journée, pour une fois à des prix dérisoires : 15 ringgits (moins de quatre euros) pour un poisson de 400 gr ou une belle tranche de barracuda, de thon… accompagné d’une assiette avec pomme de terre en papillote, salade, riz, tranche de pastèque, cake à la banane… et plein de sauces aux choix. Nous avons bien mangé tous les soirs ici ! 

On sort du bungalow…
Et on est là !

Les tables viennent d’être posées pour le BBQ du soir.

Il y a eu un déluge à la fin de la soirée la veille et au réveil, grand beau temps!


A la sortie de cette petite baie où nous logeons, les coraux foisonnent, les poissons tourbillonnent, et dès le deuxième jour, un requin à pointe noire d’une belle taille, un peu plus d’un mètre cinquante je pense, a déboulé juste sous mon nez, au détour d’une patate de corail. Il est tranquillement passé à deux mètres devant moi, glissant majestueusement et sans efforts, alors que j’étais accroché au fond à la patate pour observer les poissons. Petit coup d’adrénaline sur l’instant, mais la bestiole était zen et j’ai même pu la suivre une petite minute alors qu’elle longeait paresseusement le bord dans peu de fond, en faisant de petits tours. Puis elle a obliqué et a disparu en quelques secondes, se fondant dans le brouillard bleu du large et de la profondeur. Autant j’étais finalement tranquille en voyant directement le requin, sachant cette espèce inoffensive, autant j’ai un peu stressé quand il a disparu. On m’avait dit qu’ils ne venaient pas là, qu’ils étaient peureux et qu’ils s’enfuyaient à la vue de l’homme… et bien pas tout le temps ! Et en continuant ma sortie snorkeling, j’avoue m’être retourné plusieurs fois pour scruter le grand bleu, ou avoir sursauté de temps en temps en voyant une ombre sur le coté du champ de vision. 

Coral Bay vue d’un autre angle

En continuant à longer la côte, promenade dans la jungle.

On y trouve de jolies feuilles. Love and nature !

Il fait toujours aussi chaud alors on s’abrite du soleil comme on peut.

Après 15 minutes de marche…

On tombe sur ça. Waaouww!

Et on est seul s’il vous plaît !


Les cocotiers.

Le petit Célian

La petite Carine

Et au retour, un petit apéro bien mérité.

On fait durer jusqu’au coucher de soleil.

Ce ne sont pas les enfants qui s’en plaignent !


Les sorties snorkeling sont donc à chaque fois magnifiques, et nous apercevons plein de choses différentes au milieu des poissons bariolés devenus habituels : barracudas, poisson Napoléon (d’énormes poissons bleu fluo avec une grosse protubérance sur le front), grosses raies à poids bleues… L’endroit possède une biodiversité marine impressionnante. Nous avons fait une journée organisée en bateau pour rejoindre de jolis sites inaccessibles autrement, et c’est bien la première fois que nous voyons tout ce qui est annoncé : des requins pointe noire par dizaine à Shark point, des tortues à Turtle Bay ou des coraux hallucinants à Coral Garden… Les enfants n’ont pas eu peur des requins, qui nageaient à quatre ou cinq mètres sous nous au raz des coraux. Océane en était même surexcitée et partait toute seule en nageant pour suivre depuis la surface ceux qu’elle apercevait ! Moment magique que cette nage au milieu des requins. 


Shark Point. De face…

…et vers la droite. Les requins sont juste en dessous…qui veut sauter ?

De retour sur le bateau, le smile de Célian en dit long.

C’est pareil pour Océane. En plus il y a un petit copain japonais pour jouer.

Madame se fait une nouvelle copine. Nous en avons vu plusieurs mais celle-ci était vraiment énorme.


Elle était toute smooth et nous avons pu la suivre tranquillement pendant 10 minutes.

La journée snorkeling s’est finie par une baignade ici. « Romantic Beach ».


Depuis notre baie, il était possible de traverser l’île à travers la jungle par une petite colline en seulement dix minutes pour rejoindre Long Beach, une plage au sable blanc, blanc et à l’eau bleue, bleue… Nous y avons passé plusieurs après-midis à s’y baigner et j’ai même pu y faire un petit surf le lendemain de notre arrivée, avec la houle qu’il restait du jour de la traversée, pas très grosse mais qui déroulait longuement et assez proprement. J’aurais du y aller le jour même de notre arrivée, les locaux m’ont dit qu’il y avait la veille quasiment deux mètres sur ce banc de sable qui tenait la taille… dommage ! Mais c’était quand même génial de pouvoir surfer ici dans cette eau bleue translucide à trente degrés, avec des locaux adorables qui m’ont prêté gratuitement une super planche pendant deux heures. Les enfants se sont éclatés en bodyboard dans ces petites vagues au bord, et Océane a eu un déclic : elle passe maintenant sous les vagues et les mousses en faisant le canard ! Il faut maintenant apprendre avec une planche dans les mains ! Fier d’elle les parents !


Le chemin pour Long beach.

Long beach.

Belle plage, il n’y a pas à dire.

Baignade du côté abrité des vagues.

Mais les plus grosses arrivent quand même jusqu’ici ! On a bien rigolé.

Surf avec des locaux souriants et chaleureux, dans cette eau incroyable. Un moment de plaisir intense, et partagé.

Thanks for the board Adli ! If you ever come to France, you will get one of my boards.

Ce n’est pas gros et pas facile de prendre de la vitesse, mais on part du fond…

… on suit...

…et on finit au bord. Trop bien !


L’île était assez étroite mais tout en longueur, et nous avons fait une longue randonnée avec de beaux dénivelés, pour rejoindre une baie isolée en passant par un joli point de vue. Les passages dans les cailloux alternaient avec des sentiers dans la forêt, et Océane a marché tout le long comme une gazelle, sans se plaindre une fois pendant les deux heures qu’aura duré la marche sous une chaleur intense. Nous avons porté le petit Célian, c’était un peu trop pour lui ! Le retour s’est en revanche effectué en taxi boat, et hop, en cinq ou six minutes c’était plié. Pas à dire, c’est plus rapide par la mer a quand même fait remarquer Océane…


Ça monte et ça descend bien.

Mais ça vaut le coup.

Il faut quand même continuer, direction la petite crique que l’on voit au fond. Allez, encore une heure de marche !

En repartant du sommet, un aigle pécheur passe juste au-dessus de nous pour nous saluer.

Ça y est, nous sommes arrivés à « D'Lagoon ».

Partie d’échec après avoir mangé. Ça y est, Océane sait bouger toutes les pièces !

Snorkeling et baignade. Il y avait des bébés requins au milieu des poissons, juste au bord.

Puis jeux à l’ombre.

Une dernière photo avant de partir. On l'aime bien celle-là.


Nous avons apprécié la tranquillité de cette île qui est restée très préservée du tourisme de masse, et où il était facilement possible de trouver de magnifiques petites criques désertes. Les malais ont à cœur de sauvegarder la beauté sauvage de celles-ci et ça fait plaisir de voir que de si petits et beaux endroits puissent encore être restés authentiques. C’est sans doute la raison pour laquelle on y trouve une faune et flore marine si riche.

Les aigles pécheurs trouvent facilement à manger. Chasse au coucher de soleil.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire