samedi 23 mars 2013

Une semaine à Ko Phangan

C’est sur cette île spécialement connue comme étant l’île des fêtes les plus débridées que nous décidons ensuite de nous arrêter. On y séjournera une petite semaine histoire de se poser un peu et de ne pas reprendre le bateau tous les deux ou trois jours. Il faut dire qu’à la longue, c’est  un peu fatiguant de défaire et refaire continuellement les sacs ! 

Comme sa petite sœur Ko Tao, Ko Phangan regorge de jolis endroits : plages, criques, jungle, …dominés par des sommets culminant à plus de 600 mètres. On y trouve donc de nombreuses cascades mais rares sont celles qui coulent à flot toute l’année même si le climat est très humide en permanence.

Promenade dans la jungle

On peut le ramener à la maison ?

Snake VS Cameleon ! Le serpent gagnera…

Sur la route une cascade, petite mais tout de même rafraichissante.

Mais non Steph, tu peux poser les pieds, y a pas de serpent!

Le genre d’endroit qu’on trouve un peu partout dans la jungle pour faire la fête. Ils y laissent tout le matériel et d’énormes enceintes sans redouter le moindre vol. On est bien loin de la France !


 Envie de faire la fête comme les grands ! Célian se voit déjà aux platines.


Ballades à 3 sur un scooter toujours dans des paysages de rêve… 


Sur place au moment de la Full Moon, on aura un peu de mal à trouver un logement dans nos prix et pas trop mal placé. On trouvera finalement une Guesthouse à Baan Tai, à mi-chemin entre les jolies plages plus désertiques du Nord et celles d’Haad Rin où les touristes se retrouvent par milliers pour faire la fête toute la nuit.

Comme souvent depuis notre arrivée en Thaïlande du sud, nous alternerons entre plages, snorkelling, ballade en scooter, marchés... Mais cette fois-ci, nous profiterons également de la présence de mamie Clo pour laisser les enfants et partir faire la fête toute la nuit, toujours accompagnés de Steph. La Full Moon : on en a tellement entendu parler que, forcément, on a envie de voir à quoi ça ressemble. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une des fêtes les plus mythiques en Asie où tous les mois, des milliers de jeunes se retrouvent le soir de la pleine lune.  Enfin, la pleine lune n’est maintenant qu’une fausse excuse parce que la teuf ici, c’est tous les soirs ! Aujourd’hui le calendrier festif est calqué sur les différentes phases de la lune : il y a aussi la Half Moon Party, la Black Moon Party… auxquelles se rajoutent l’Acid Moon Party, les Jungle party, Waterfall Party, Pool Party (fêtes dans la piscine)... A vrai dire, la fête, c’est tout le temps, même le lendemain de la Full Moon histoire de se remettre tranquillement dans l’ambiance après les excès de la veille !

Prêts pour la Full Moon à laquelle on partira en fin d’aprèm, histoire de prendre nos marques avant que le monde afflue. 

Avant l’arrivée de tous les fêtards, la plage d’Haad Rin est plutôt jolie.

Marteau et Clouclou font la Full Moon ;-)
 
Bref… on a fait la soirée et on sait maintenant ce que c’est ! Comme beaucoup, on a un peu bu… ;-) Ici, on ne boit pas dans des verres, mais dans des seaux!! (buckets en anglais). Petits, certes, mais des seaux quand même. A 200 baths le seau (soit environ 4 euros), la sobriété ne va pas de pair avec ce genre de soirée. Au milieu de la plage, les vendeurs de buckets interpellent les fêtards à grands cris : « Fucking cheap bucket ! I love you ! Free sex ! Lauthing Gaz ! »… de quoi en appâter plus d’un ! Comme à notre habitude, on s’était préparé notre petite bouteille de rhum qu’on a dégustée en marchant sur une plage longue d’un bon kilomètre remplie de touristes vêtus de couleurs fluo et buvant des vodka red bull thaï à même des seaux de plage, en renversant la moitié en dansant… Bonne déception pour la musique qui ne laissait que deux options : soit de l’éléctro boîte commerciale qui tournait un peu en boucle, soit une espèce de « machina psycho transe » à l’espagnole, même pas un bon son techno ou drum and bass. On s’est donc pas mal baladé, en revenant régulièrement dans le seul coin un peu posé pour écouter du reggae ou du dub ! On aura quand même finalement bien rigolé et on s’en souviendra !

 Les vendeurs de buckets sont déjà au taquet.

Les touristes arrivent peu à peu, tout comme les vendeurs thaïs proposant toutes sortes d’accessoires fluo.


Quand ce n’est pas le t-shirt, c’est l’écriture qui est fluo!

Steph craquera pour de la peinture fluo avec laquelle j'ai pris plaisir à la tatouer.

De quoi se fondre dans la masse… 

On a pu apprécier des « Fire Show » : on en voit beaucoup depuis notre arrivée dans le sud mais il faut dire que ce soir là, le niveau était particulièrement impressionnant ! Des thaïs (parfois très jeunes) jonglent avec des bollas ou bâtons enflammés et on en a pris plein les yeux, surtout connaissant la difficulté des mouvements qu’ils réalisent. Des jeux étaient ensuite organisés où le public devait participer en sautant au-dessus d’une corde à sauter géante et enflammée ou en passant sous une barre, toujours enflammée, de plus en plus basse. Avec quelques buckets dans le gosier, attention les dégâts ! Il n’y a qu’à voir le nombre de cliniques dans l’enceinte de la Full Moon. Pour les brûlures mais aussi pour soigner les nombreuses chutes des fêtards imbibés de toutes sortes de drogues (les shakes aux champignons hallucinogènes et autres cocktails sont en vente libre ici), récupérer les évanouis sur la plage, au bord du coma éthylique alors que la marée leur monte dessus, sauver les inconscients ayant voulu reprendre le scooter en fin de soirée… Bref… on en croisera dans un sale état !


Chaque bungalow a son propre DJ et son enseigne lumineuse…


sous laquelle déambulent les « Fire men ».

“Drugs save my life”, le genre de t-shirt qu’on croise 100 fois dans la soirée !

Heureusement, on trouve aussi beaucoup de plages désertiques sur l’île et des endroits plus calmes. « Teufeurs » ou « siesteurs », chacun y trouve son compte finalement ! Et les deux ne sont pas non plus incompatibles… Mais une chose est sûre, ce n’est pas ici que l’on découvre vraiment la culture thaï. Proportionnellement au nombre de touristes, les locaux sont peu nombreux sur l’île et beaucoup d’investisseurs sont étrangers. Même constat lorsqu’on est allé manger au marché nocturne du port de Tong Sala. D’habitude c’est le genre d’endroits où l’on aime s’asseoir et partager une table avec des locaux. Ici, on les comptait sur le bout des doigts, noyés dans une nuée de touristes ! Certainement une des raisons qui fait que l'on a moins aimé que Ko Tao.

Presqu’île de Ko Ma au nord de Ko Phangan


 Tarzan et Jane

Instant « détente » pour mamie qui s’offrira un  massage sur la plage.


Autre jolie plage, près de Hat Yao.


Les Pékinettes font « bronzette » !

Juste devant la maison, mamie surveille les loulous… ou pas !?
Pique-nique devant les kite surfeurs.
Apéro au coucher de soleil, mamie se laissera même tenter par un petit rhum…


Et voilà le résultat : elle rigole aux blagues des brochettes de poulet ! ;-) Encore une bonne soirée passée tous les six.

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