Encore un trajet dont on se
souviendra : celui-ci nous à permis de rejoindre la ville de Yogyakarta où
nous devions faire prolonger nos visas. Donc départ en bus local de Banyuwangi
à 15h, arrivée le lendemain à 6H30. Nous avons profité à chaque arrêt (très
nombreux), jusqu’à une heure du matin, du défilé de vendeurs qui crient le nom
de leurs cacahuètes dans tout le bus, et de toutes sortes de musiciens ou
chanteurs dont certains étaient dignes d’Assurance-Tourix. Les trois quarts du
bus avaient beau dormir, ils n’en n’avaient rien à faire. En rajoutant les
talents du chauffeur sous Red-bull qui conduisait n’importe comment, nous
sommes arrivés un peu fatigués.
Nous sommes donc restés une
semaine à Yogyakarta, c’est à dire le temps nécessaire pour récupérer nos
passeports. Nous n’étions pas enchantés à l’idée de devoir rester si longtemps
dans cette ville d’un million d’habitants, avec une densité de plus de mille
personnes au kilomètre carré, mais cela ne fut finalement pas si désagréable.
|
Service de l’immigration de
la ville : ils ont bien voulu nous délivrer nos visas malgré notre tenue
inappropriée ! |
La ville possède de petits
quartiers sympas, ressemblant à de petits villages avec de jolies ruelles
piétonnes et une ambiance décontractée. Nous nous sommes donc trouvé une guesthouse
bien placée, disposant d’une grande cour
où pouvaient courir les enfants. Une fois les passeports déposés avec toute la
paperasse nécessaire, nous avons tranquillement profité de la ville en décidant
de faire des choses simples. Nous n’avons donc pas visités les temples
importants (un peu marre en fait des temples au bout d’un an !), certes
intéressants, mais comme d’habitude très chers et remplis de monde. Nous sommes
donc plutôt sortis à la rencontre de la population pour découvrir un peu cette
ville.
Partout dans les rues des
« becak », les tuk-tuk version cyclo de Java. Apparemment, il y en a
plus de 12000 rien que dan Yogya. Impossible de faire 10 mètres sans en
croiser.
|
On a donc testé pour faire
plaisir aux enfants. Ça permet de se déplacer relativement vite (tout dépend du
conducteur et du poids dans le panier) tout en profitant de l’animation des
rues. |
|
Dans le centre, on croise
aussi pas mal de calèches qui circulent au milieu des scooters et voitures, un
peu comme à Kuta Bali. |
Comme en Thaïlande, des
petits stands installés en pleine rue pour manger à toute heure.
|
Certains sont plus recherchés
que d’autres. |
|
Miam, un fruit du dragon! On ne cesse de rappeler aux enfants, de plus en plus
pressés de rentrer, de profiter de toutes ces bonnes choses qu'on trouve
ici et qui leur manqueront peut-être en France. |
|
Et toujours un petit jeu
d’échecs qui traine quelque part. Célian a du coup bien progressé et sait
maintenant déplacer la plupart de ses pièces. |
Nous avons visité l’incroyable
marché aux oiseaux, où les gens vendent et achètent bien sûr, mais viennent
également très nombreux pour seulement observer où exposer leurs oiseaux dont
ils semblent très fiers. Les locaux semblent passionnés et peuvent rester des
heures sans rien faire d’autre que d’observer et écouter chanter les mêmes
oiseaux. Il y a également des « concours », où les oiseaux sont mis
côte à côte, en attendant que les deux chantent et que l’assemblée présente
puisse voter pour désigner le meilleur chanteur. C’était tout de même un peu
dur de voir les conditions dans les quelles sont détenus certains animaux (qui
ne sont en fait pas que des oiseaux) : de magnifiques chats angora qui passent
leur vie en cage (trop précieux pour les laisser vagabonder dans cette environnement
sale), des chauves-souris exposées en plein soleil, certaines cages minuscules
littéralement bondées d’oiseaux… C’était le côté moins cool.
En route pour le marché aux
oiseaux.
|
Tout le monde se promène avec
sa cage. |
|
Sur la route, un enfant dresse
ses pigeons voyageurs. |
|
Nous voilà enfin au marché devant un oiseau
qui parle. On comprend vraiment très bien ce qu’il dit. Il est capable de faire
des milliers de sons différents, c’est hallucinant. Et en plus il est poli, il
dit "As-salâm 'aleïkoum" aux nouveaux arrivants ! |
Partout des cages et
des hommes, la tête en l’air.
|
L’ensemble est transporté sur
l’arrière d’un scooter ! |
|
En tout cas, on n’a pas
choppé la grippe aviaire, c’est déjà ça ! |
|
Comme beaucoup d'animaux ici, les chouettes nous font un
peu de la peine. |
Il faut le voir pour le
croire. Les poussins passés à la bombe s’arrachent comme des petits pains.
|
Toujours dans la série « délire »,
des bernard l’hermite peints… Il y en a pour tous les goûts : Hello Kitty,
Mickey, Bob l’éponge et compagnie. |
Et leurs maisons en
mousse pour y mettre de l’eau.
|
En tout cas, la sortie plaît beaucoup aux
enfants. |
|
Ici, ce n’est pas la baguette
sous le bras ! |
|
Bouffe à oiseaux |
Nous nous sommes promenés dans
les petites rues de différents quartiers pour y observer l’artisanat local et
avons passé deux heures à longer une rivière dans un coin très modeste de la
ville. Les gens faisaient de gros yeux en nous voyant arriver, nous demandaient
ce que l’on faisait là, mais comme
d’habitude étaient tous aussi accueillants. Nous avons étés suivis par des
nuées d’enfants criant « hello », les nôtres ont joués avec certains
rencontrés, et nous nous sommes arrêtés de nombreuses fois à l’invitation des
gens rencontrés pour discuter ou simplement échanger des sourires (beaucoup ne
parlent pas anglais) et observer ce qu’ils étaient en train de faire.
Une ville qui aime
l’art en général. Et outre l’artisanat (batiks, sculptures, marionnettes…) et
la musique, il y a de jolies fresques dans de nombreuses ruelles.
|
Des vendeurs de batik
insistant lourdement pour qu’on visite leur galerie. Finalement, on cèdera une
fois pour faire plaisir à Océane. |
|
On va se promener par ici. |
|
Des grappes d’enfants se
joignent à nous. |
Dans ce quartier, il
n’y a pas d’eau courante mais des puits par-ci par-là.
|
On n’a pas trop compris ce
qu’il ramassait. |
|
Triage et épluchage de fèves. |
|
On a retrouvé deux martyres quelques
mois après ! |
Le week-end étant jour de sortie
pour les locaux, nous avons arpenté Malioboro street (les « Champs-Elysées
de Yogyakarta ») un samedi soir, et avons pu nous rendre compte qu’il y
avait effectivement du monde en sortie.
|
Entre becaks, calèches et
foule, on essaie de se frayer un chemin. |
|
Pas toujours évident ! |
|
Ça grouille…
On fait la queue pour circuler sur les trottoirs. |
|
Une
brochette de vendeuses de brochettes ! |
|
On se
servira à celle-là pour grignoter en chemin. |
Nous avons également rencontré un
couple et deux amis français en vadrouille avec qui nous avons
sympathisé et partagé notre table plusieurs fois. Ensemble, nous
avons décidé d’effectuer une virée sur le Merapi, l’imposant volcan se trouvant
aux portes de la ville. Aventure à suivre dans le prochain post !
|
Avec deux des amis français, Amélie et Guillaume
ainsi que Virginie, une belge pleine d'humour rencontrée la veille du
départ. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire