dimanche 16 juin 2013

Au cœur de Yogyakarta

Encore un trajet dont on se souviendra : celui-ci nous à permis de rejoindre la ville de Yogyakarta où nous devions faire prolonger nos visas. Donc départ en bus local de Banyuwangi à 15h, arrivée le lendemain à 6H30. Nous avons profité à chaque arrêt (très nombreux), jusqu’à une heure du matin, du défilé de vendeurs qui crient le nom de leurs cacahuètes dans tout le bus, et de toutes sortes de musiciens ou chanteurs dont certains étaient dignes d’Assurance-Tourix. Les trois quarts du bus avaient beau dormir, ils n’en n’avaient rien à faire. En rajoutant les talents du chauffeur sous Red-bull qui conduisait n’importe comment, nous sommes arrivés un peu fatigués. 

Nous sommes donc restés une semaine à Yogyakarta, c’est à dire le temps nécessaire pour récupérer nos passeports. Nous n’étions pas enchantés à l’idée de devoir rester si longtemps dans cette ville d’un million d’habitants, avec une densité de plus de mille personnes au kilomètre carré, mais cela ne fut finalement pas si désagréable.

Service de l’immigration de la ville : ils ont bien voulu nous délivrer nos visas malgré notre tenue inappropriée !


La ville possède de petits quartiers sympas, ressemblant à de petits villages avec de jolies ruelles piétonnes et une ambiance décontractée. Nous nous sommes donc trouvé une guesthouse bien placée, disposant  d’une grande cour où pouvaient courir les enfants. Une fois les passeports déposés avec toute la paperasse nécessaire, nous avons tranquillement profité de la ville en décidant de faire des choses simples. Nous n’avons donc pas visités les temples importants (un peu marre en fait des temples au bout d’un an !), certes intéressants, mais comme d’habitude très chers et remplis de monde. Nous sommes donc plutôt sortis à la rencontre de la population pour découvrir un peu cette ville. 


Partout dans les rues des « becak », les tuk-tuk version cyclo de Java. Apparemment, il y en a plus de 12000 rien que dan Yogya. Impossible de faire 10 mètres sans en croiser.



On a donc testé pour faire plaisir aux enfants. Ça permet de se déplacer relativement vite (tout dépend du conducteur et du poids dans le panier) tout en profitant de l’animation des rues.


Dans le centre, on croise aussi pas mal de calèches qui circulent au milieu des scooters et voitures, un peu comme à Kuta Bali.

Comme en Thaïlande, des petits stands installés en pleine rue pour manger à toute heure.



Certains sont plus recherchés que d’autres.

Miam, un fruit du dragon! On ne cesse de rappeler aux enfants, de plus en plus pressés de rentrer, de profiter de toutes ces bonnes choses qu'on trouve ici et qui leur manqueront peut-être en France.


Et toujours un petit jeu d’échecs qui traine quelque part. Célian a du coup bien progressé et sait maintenant déplacer la plupart de ses pièces.



Nous avons visité l’incroyable marché aux oiseaux, où les gens vendent et achètent bien sûr, mais viennent également très nombreux pour seulement observer où exposer leurs oiseaux dont ils semblent très fiers. Les locaux semblent passionnés et peuvent rester des heures sans rien faire d’autre que d’observer et écouter chanter les mêmes oiseaux. Il y a également des « concours », où les oiseaux sont mis côte à côte, en attendant que les deux chantent et que l’assemblée présente puisse voter pour désigner le meilleur chanteur. C’était tout de même un peu dur de voir les conditions dans les quelles sont détenus certains animaux (qui ne sont en fait pas que des oiseaux) : de magnifiques chats angora qui passent leur vie en cage (trop précieux pour les laisser vagabonder dans cette environnement sale), des chauves-souris exposées en plein soleil, certaines cages minuscules littéralement bondées d’oiseaux… C’était le côté moins cool.


En route pour le marché aux oiseaux.


Tout le monde se promène avec sa cage.


Sur la route, un enfant dresse ses pigeons voyageurs.


Nous voilà enfin au marché devant un oiseau qui parle. On comprend vraiment très bien ce qu’il dit. Il est capable de faire des milliers de sons différents, c’est hallucinant. Et en plus il est poli, il dit "As-salâm 'aleïkoum" aux nouveaux arrivants !

Partout des cages et des hommes, la tête en l’air.




L’ensemble est transporté sur l’arrière d’un scooter !




En tout cas, on n’a pas choppé la grippe aviaire, c’est déjà ça !


Comme beaucoup d'animaux ici, les chouettes nous font un peu de la peine.


Il faut le voir pour le croire. Les poussins passés à la bombe s’arrachent comme des petits pains.


Toujours dans la série « délire », des bernard l’hermite peints… Il y en a pour tous les goûts : Hello Kitty, Mickey, Bob l’éponge et compagnie.

Et leurs maisons en mousse pour y mettre de l’eau.


En tout cas, la sortie plaît beaucoup aux enfants.

Ici, ce n’est pas la baguette sous le bras !

Bouffe à oiseaux




Nous nous sommes promenés dans les petites rues de différents quartiers pour y observer l’artisanat local et avons passé deux heures à longer une rivière dans un coin très modeste de la ville. Les gens faisaient de gros yeux en nous voyant arriver, nous demandaient ce que l’on faisait là, mais  comme d’habitude étaient tous aussi accueillants. Nous avons étés suivis par des nuées d’enfants criant « hello », les nôtres ont joués avec certains rencontrés, et nous nous sommes arrêtés de nombreuses fois à l’invitation des gens rencontrés pour discuter ou simplement échanger des sourires (beaucoup ne parlent pas anglais) et observer ce qu’ils étaient en train de faire. 


Une ville qui aime l’art en général. Et outre l’artisanat (batiks, sculptures, marionnettes…) et la musique, il y a de jolies fresques dans de nombreuses ruelles.




Des vendeurs de batik insistant lourdement pour qu’on visite leur galerie. Finalement, on cèdera une fois pour faire plaisir à Océane.
On va se promener par ici.

Des grappes d’enfants se joignent à nous.


Dans ce quartier, il n’y a pas d’eau courante mais des puits par-ci par-là.



 

On n’a pas trop compris ce qu’il ramassait.
Triage et épluchage de fèves.

On a retrouvé deux martyres quelques mois après !

Le week-end étant jour de sortie pour les locaux, nous avons arpenté Malioboro street (les « Champs-Elysées de Yogyakarta ») un samedi soir, et avons pu nous rendre compte qu’il y avait effectivement du monde en sortie.
 

Entre becaks, calèches et foule, on essaie de se frayer un chemin.

Pas toujours évident !

Ça grouille… On fait la queue pour circuler sur les trottoirs.   

Une brochette de vendeuses de brochettes !

        


On se servira à celle-là pour grignoter en chemin.



  Et un petit plat pâtes-légumes-sauce cacahuète.


Rencontre avec une sorcière…

On a bien cru qu’Océane allait y rester !

Instant musique pour Célian, hypnotisé.

Le rituel : les pauses photos tous les 10 mètres pour faire plaisir aux passants. Ils sont tellement adorables que c’est impossible de refuser. On garde le sourire mais honnêtement, ça ne nous manquera pas de retour en France.


Nous avons également rencontré un couple et deux amis français en vadrouille avec qui nous avons sympathisé et partagé notre table plusieurs fois. Ensemble, nous avons décidé d’effectuer une virée sur le Merapi, l’imposant volcan se trouvant aux portes de la ville. Aventure à suivre dans le prochain post !

Avec deux des amis français, Amélie et Guillaume ainsi que Virginie, une belge pleine d'humour rencontrée la veille du départ.

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