Après le séjour "Robinson" sur Ko Tarutao, nous
nous sommes rendus sur la petite île voisine de Ko Lipe, rendue célèbre pour
ses plages étincelantes qui font mal aux yeux et ses eaux qui réinventent la
couleur bleu… Bon, ce n’est plus sauvage, c’est le moins que l’on puisse dire,
mais c’est toujours loin du gâchis de Ko Phi Phi, et l’on y trouve toujours des
coins merveilleux loin de l’agitation touristique. Et si on ne peut lui enlever
une chose, c’est la beauté de ses côtes.
|
En chemin pour Ko Lipe, arrêt sur une toute petite île déserte. Ça annonce
la couleur… |
|
Première baignade sur Ko Lipe, Célian à fond. |
|
Le lagon devant la guest à marée haute. |
|
Vue de l’autre sens : la plage de la guest. |
|
Il fait trop chaud, on se met un peu à l’ombre ! |
Nous nous sommes donc dégotés une guest sympa pas si chère
pour cette île, un peu à l’écart, vers
le nord et ses plages plus tranquilles. Les chambres sont disposées le long
d’un chemin fleuri donnant directement sur le lagon, véritable aquarium à ciel
ouvert.
|
La chambre |
|
On en sort… |
|
Et au bout du chemin… |
|
Le lagon |
A marée basse ce lagon s’offre à nous et nous pouvons y
déambuler l’eau pas plus haut que les hanches, slalomant sur le sable blanc
entre les poissons de toutes sortes et les patates de corail abritant une faune
sous marine riche et diversifiée. C’est incroyable ! Vers multi-branches
de toutes les couleurs, anémones fluos refuges des poissons clowns (Océane et
Célian sont aux anges devant tous ces némos juste sous leur nez !),
étoiles de mers bleu électrique, bancs de poissons volants… On ne sait plus où
donner de la tête. On n’avait jamais vu quelque chose d’aussi beau et si
facilement accessible avec les enfants, qui s’en seront donnés à cœur joie tous
les jours sans s’en lasser. Le tout dans une eau translucide à la chaleur
tropicale, digne reflet de ce qui nous tourmente dans la journée : un
petit 35 degrés à l’ombre. On ne peut pas tout avoir ! Nous entrons
effectivement dans les mois les plus chauds du coin, et sans la clim, que l'on n’a
jamais, il est difficile de s’endormir sans risquer de se noyer dans sa propre
transpiration : lorsque la température baisse un tout petit peu le soir,
laisser la fenêtre ouverte ne suffit pas à compenser les murs bouillants qui
restituent sans pitié aucune la chaleur accumulée de la journée, et c’est
l’étuve. Record de consommation d’eau : jusqu’à plus de dix litres d’eau
bue à quatre avec les enfants dans la journée…
|
On se pose ici ? |
|
Ou là ? Il fait un peu chaud quand même… |
|
Ce sera là ! |
|
Des végétaux étranges poussent au milieu du sable. |
|
Au nord de l’île, vue sur Ko Adang… |
Et personne à part nous.
|
Un repos bien mérité. |
|
Un banc de sable se découvre à marée basse. |
|
L’eau est toujours aussi translucide. |
|
Éblouie par le sable blanc : trop dur ! |
Nous avons donc passé une semaine de rêve, à s’émerveiller de
nouveau tous les matins devant le paysage du petit déjeuner. Ce lagon…
|
On aime cet endroit… |
|
Il restera dans notre cœur ! |
Les journées se déroulaient ainsi : lever pas trop tôt,
déjeuner, promenade dans ou autour de l’île avec baignade, lunch, école, temps
libre sur la plage, une heure de natation en parcourant l’aquarium de long en
large quand le soleil tapait un peu moins, et brochettes locales le soir.
|
Bureau de rêve |
|
Poisson d’Avril ! Les enfants ne pourront pas dire
qu’ils n’avaient pas de modèles.
|
|
L’école de l’île d’un côté... |
|
Et de l’autre côté, juste devant, le terrain de hand. |
|
La cour de récré |
Malheureusement lorsqu’on décidera d’aller la visiter,
juste deux jours avant de quitter l’île, l’école restera fermée. Et oui, en
vacances depuis un long moment maintenant, on ne sait plus trop quand arrive le
week-end. Tant pis pour nous ! On aurait quand bien travaillé ici une
année. « Allez les gars, aujourd’hui on travaille la défense de zone
cinq minutes, et après on va se baigner ! »
Nous avons fait une de nos plus belles journées snorkeling,
avec plusieurs arrêts sur des sites encore une fois merveilleux, sur des d’îlots
alentours. Notamment un arrêt sur un récif en pleine mer, avec des coraux
fabuleux de toutes les formes et toutes les couleurs. C’était sportif : le
courant était très fort (impossible de tenir même quelques secondes en nageant
à contre courant) et pour permettre aux gens de rester sur place et d’y voir
quelque chose, des cordes étaient tendues en un espèce de grand quadrillage à
la surface. On pouvait se hisser jusqu’au point le plus en amont du courant,
plonger à trois ou quatre mètres, et se laisser dériver sous l’eau à toute
vitesse au milieu de coraux et des bancs de poissons dédaignant notre présence,
tout occupés qu’ils étaient à lutter
sans relâche pour rester sur place. Le
seul souci, avec la vitesse que l’on prenait sous l’eau, était d’éviter de
percuter les énormes patates de corail et de ressortir à temps pour attraper le
dernier filin. L’eau y était moins claire qu’ailleurs car très riche en
nutriments, mais du coup les poissons en étaient d’autant plus nombreux et de
beaucoup plus grosse taille. Petit regret à cause de notre appareil photo qui
n’est plus vraiment étanche : on n’a pas pu le mettre à l’eau plus de cinq
minutes, juste le temps d’avoir deux trois photos quand même.
|
Vue sous-marine |
|
Des coraux impressionnants |
|
Méchants les oursins ! On ne sait pas s’ils nous
voient, mais lorsqu’on s’approche de près, ils dirigent leurs épines vers nous… |
|
Ceux-là vous les connaissez. Il y en avait partout ici. |
|
Retour du trip snorkeling, Célian k-o, Océane fait la
maman. Il dormira sur elle bien une demi-heure ! |
Les prémisses du retour à la réalité qui ne manquera pas
d’être rude : nous avons dû faire nos demandes de réintégration à l’Éducation
Nationale auprès des services académiques de Bordeaux. Les vœux de mutation
sont pour très bientôt… Bon, on en reparlera une autre fois ! En
attendant, nous quittons la Thaïlande sur ces magnifiques images de plages
désertes gravées dans nos mémoires.
|
Pour le moment, on profite d’être ensemble. L’instant
présent, il n’y a que ça de vrai. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire