Après Ko Lanta, nous avions en
tête de rejoindre la terre pour changer un peu des îles. On a donc embarqué
avec Steph pour une heure et demie de bateau sur une mer plate comme un lac,
sous une chaleur torride. En effet, les deux mois de l’année les plus chauds du
coin arrivent à grands pas et on le sent bien. Si les températures printanières
tardent à arriver en France, ici il fait vraiment très très chaud !
Nous rejoignons en fait une
presqu’île, et l’arrivée en bateau, avec la vue depuis la mer, nous enchante
directement : de gigantesques parois karstiques surgissent de la mer et
les immenses falaises encerclent trois petites plages coincées entre roches et
forêts tropicales. C’est un des plus beaux endroits que nous ayons vu. Je veux
parler de Railey, un site d’escalade à couper le souffle, connu dans le monde
entier par les grimpeurs pour sa beauté et ses infinies possibilités
d’escalades : du plus petit au plus haut niveau, dans la jungle, sur la
plage ou au-dessus de l’eau, du bloc à pas mal d’endroits avec le sable en
guise de tapis de réception… et des gens super cool partout, esprit grimpe
oblige. C’était vraiment génial de voir toutes ces nationalités différentes
rassemblées par une même passion commune, dans un esprit de partage et
d’entraide. Ça change du surf !
Nous y voilà !
On a donc grimpé, en se faisant
inviter dans des groupes qui avaient du matos, avec des français bien sur, mais
aussi des allemands, des ricains, des australiens, des brésiliens, des
canadiens, des japonais… et même avec un Bahreïni. On a même rencontré un français qui a fait STAPS à Montpellier avec
moi. Section escalade bien sur ! En tout cas on était bien content d’avoir
progressé en anglais pour pouvoir discuter avec tous ces gens. Pas facile les
termes techniques de grimpe en anglais, mais ça s’apprend vite. On ne se sera
pas lancé dans l’escalade en tête (« You wanna lead this way guy?
Heu… Maybe tomorrow ! ») car les voies étaient souvent assez
longues et que le premier installait la corde pour les autres qui attendaient
pour grimper en moulinette après. Mais j’ai quand même réussi une 6B+ de 33m,
cool ! Et super vue !
La presqu‘île est complètement
coupée de la terre de par les falaises qui l’encerclent, et l’on ne peut y
accéder qu’en bateau, ce qui donne un peu l’impression d’être coupés du monde,
entre plages magnifiques, jungle derrière et falaises tout autour. Bref, on s’y
sent vraiment bien. Nous avons choisi la plage de Tonsai, la plage
« Backpaker » bien roots avec, encore, bars reggae et teuf sympa sur
la plage, plus bungalows en bois plus ou moins pourris derrière dans la jungle.
On a des nuées de moustiques dans le bungalow dès 17h, et sur la plage c’est
pareil : chaque personne est survolée par son petit nuage de ces adorables
bestioles. Les singes sont un peu partout et Steph, qui n’a pas choisi le bon
bungalow, passera de mauvaises nuits : son toit se trouve entre deux
arbres, apparemment pile sur un chemin qu’ils aiment emprunter. Je vous laisse
imaginer le bruit de toute la smala qui passe en sautant et en criant sur un
vieux toit en taule rouillé…
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Tonsai beach |
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Falaises et cocotiers !
Il ne manque que les vagues pour que ça soit le paradis ! |
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Un vrai café pour bien
commencer la journée. |
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Bloc au-dessus du sable |
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A toute
heure, ça grimpe dans tous les sens. |
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Au loin des petits îlots aux
formes étonnantes. |
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A marée basse, le
paysage est transformé. |
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Océane surveille son nuage de
moustiques! |
Le soir, on s’amuse à tenir
en équilibre sur les slack lines installées un peu partout dans les bars de
plage.
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On trouve aussi plein de
petits bars sympas enfouis au fond de la jungle. |
Toujours l’art d’aménager
des petits coins sympas pour se caler : ils sont forts ces thaïs !
L’endroit lui-même est de toute
façon génial et nous avons fait pas mal de choses à part l’escalade. Des promenades
le long de la plage ou des randonnées dans la jungle. A tour de rôle, sans les enfants, la visite d’un lagon complètement encaissé avec des passages à la
verticale sur quatre ou cinq mètres pour l’atteindre (encore de l’escalade en
fait !). Une sortie en canoë pour rejoindre une magnifique petite plage et
faire le tour de gros massif rocheux émergeant de la mer et présentant de
gigantesques stalactites pendants au-dessus de l’eau.
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Allez allez, du nerf les filles! |
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On s’enfonce dans des petites
grottes et on manœuvre dans des passages étroits. |
D’étranges formations
karstiques.
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Arrivée sur une jolie petite
plage : on s’y trempe pour enfin arrêter de transpirer. |
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En zoomant bien, on peut voir
une slack line accrochée entre les deux falaises. Ils sont fous les gars… |
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La vue en face est aussi jolie
que la plage elle-même. |
Promenade dans la jungle.
Notre petite princesse « crève de chaud » mais essaie de garder le
sourire quand on lui rappelle la chance qu’elle a d’être ici plutôt qu’au froid
à Bordeaux !
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Ouf ! On se rapproche de
la plage… et de l’eau. |
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En chemin, on s’arrête visiter
« The diamond cave » où l’on sera content de trouver de la fraîcheur.
Le choc en sortant : So hot ! |
Le retour de Tarzan…
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et les juniors |
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Arbre VS Roche |
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Ravitaillement, avec chapeau
« parasol » sur la tête. On hésite à s’en acheter un !
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Mangroves de Railey
Est
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La couleur de l’eau fait
moins rêver mais la vue vaut quand même le détour. |
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Descente un peu raide
vers le « Blue lagoon » |
Un vrai lagon,
entouré de roches plus abruptes les unes que les autres. C’est beau...
Ha ! Et si, encore de la
grimpe en fait : une sortie géniale en bateau, toute la journée, pour
rejoindre sur une île plusieurs sites différents, où il est possible de grimper sans être assuré, sur des parois au-dessus
de l’eau. Le principe est simple : on grimpe jusqu’où l’on veut, où
jusqu’où l’on peut, puis on saute. Pour commencer, les accompagnateurs vont
fixer à la paroi une échelle de corde et laissent un chiffon pour se sécher les
mains et un sac de magnésie au point de départ. Puis il y a différentes voies
possibles, de difficultés variables, de la 5B à la 8A en surplomb. Ça peut
monter bien haut, à plus de vingt mètres, et ça met bien la pression. Grosses
grosses montées d’adrénaline garanties, car quand il faut prendre une position
de corps un peu bizarre en déséquilibre sur le côté pour choper une prise et
que l’on est à quinze mètres de haut, on se dit que la chute garantit un sacré
plat… Mais finalement pas de bobos, et les enfants ont étés admiratifs en
voyant leur maman sauter de si haut ! Le repas de midi s’est fait sur une
minuscule crique paradisiaque, avec sable blanc et centaines de poissons
multicolores, un site parfait pour le snorkeling. Une bonne journée quoi !
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Départ pour un trip
« Deep water solo »
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On arrive sur le site. Waouw! |
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Échelle posée, il faut
maintenant monter. |
Les parents
grimpent…
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pendant que les enfants
jouent tranquillement à l’ombre. |
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Et plouf ! |
On s’aventure de
plus en plus haut. On fait les malins pour la photo mais la pression monte au
moment de sauter.
« Allez Kinou, 1, 2, 3… Heu… bon, on recommence 1, 2, 3 ! »
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Un des accompagnateurs thaïs,
d’un niveau assez impressionnant : bien à l'aise pieds nus sur une 7B. Du coup, quand il nous regarde grimper et
nous donne des conseils, on est preneur. |
Pause sur une petite
plage pour manger…
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et nourrir les poissons. |
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En mode camouflage ! |
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Snorkelling |
Second spot de grimpe, un
peu plus hard.
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Ici on peut monter assez haut! |
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Encore et toujours des
ploufs ! |
Passage difficile sur une 6B qui amène à un gros stalactite.
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Yesssssssssssssss ! |
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Et pendant ce temps-là, c’est
sieste dans le hamac du bateau. Parfait ! |
Un point négatif quand même pour
cet endroit magique : la plage de Railey, à 20 minutes de marche par
la jungle de notre plage, s’est
transformée ces dernières années en destination de luxe. On y a même vu le « Pad
Thaï » à 180 Baths (!!!) dans un resto, alors qu’on peut le trouver à 30
dans la rue sur le continent. Il y a vraiment de l’abus, et c’est un peu pareil
pour tous les produits. La bière vaut le triple de son prix, même sur notre
plage plus cool. Des français rencontrés
hallucinaient et étaient carrément dégoutés car ils étaient venus ici il y a
cinq ans et que les prix étaient encore normaux. Bref, on pas trop bu de bière
et on a mangé un peu toujours la même chose : portion de riz blanc et
cuisse de poulet grillée, dans la seule petite échoppe pas trop chère, mais qui
nous a refilé mal au ventre plusieurs fois.
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La jolie plage de Railey Ouest. Dommage que la vie y soit si chère
par rapport au reste du pays. |
Nous avons également rencontré,
une fois de plus grâce aux enfants qui ont sympathisé, un couple de français
très sympas : big-up à Etienne, Alula et Luakhan, leur petite fille de 3ans et demi ;-), qui terminaient leurs
deux mois passés en Thaïlande. On passera vous voir en Aveyron ! Et on pourra
reparler du bon café écrasé à la main le matin par notre dreadman préféré et de
nos passages au Viking Bar. Bon retour à vous trois, ainsi qu’à notre amie Clouclou
qui nous quittera ici pour continuer la route seule et remonter vers Bangkok.
La pauvre aurait mieux fait de rester avec nous un ou deux jours de plus. Ça lui aurait peut-être évité 8 heures d’attente dans une gare routière pourrie et
une méga « coulante-vomi » dans un taxi qui ne voulait plus
s’arrêter pour éviter de perdre du temps ! Et un souvenir impérissable de
plus !! Ça a dû être dur pour toi mais à la lecture de ton mail, on
t’avoue s’être tapé un bon fou rire… même si on avait un peu de peine pour toi.
Et oui, la Thaïlande c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur
quoi on va tomber !
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Célian, avec sa nouvelle
copine Luakhan. On n’a pas d’autres photos mais la ressemblance avec sa cousine Lou au
même âge était troublante. |
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Keep smiling Steph ! |
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